lundi, mai 26, 2008

Persönliches Kino

Für kino addict hier eine interesante Seite. Movie pilot. Kritik, Info und Filme die sie verleicht verpassen haben.

Dimp Manipulation de video

Voila de quoi vous amuser un peu.  Dimp vous permet de manipuler n'importe quel objet dans une vidéo. A tester




jeudi, avril 03, 2008

La Session


La session est le moment que tout skieur, snowboardeur, attends avec impatience. Jeudi 20 mars, je fais un petit tour sur les différents sites de prévisions de chute de neige et là, à ma grande surprise, les charts s'affolent. Snow-forecast et météo Chamonix annoncent des chutes de neige importante. Plus d'un mètre de neige dont 25 cm en plaine. Je regarde par la fenêtre et effectivement comme prévu, il neige. Ce seront 48 heures sans répis. Allez j'appelle Gérard. "oh Gunther il va neiger 100 cm dans la semaine et cela à déjà commencé". A noté qu'à ce moment mon cher ami Gunth est à Paris, le calvaire pour tout amoureux de la montagne. Impossible pour lui de descendre avant mercredi soir le temps de récupérer son matos. Pas de problème, je me retrouve finalement à une demie-heure de chez moi dans le jura, pour une session sapinade. Tout ce passe bien, la matinée est variée entre chute de neige et éclaircie. Au moment de retourner au refuge d'un ami à moi, mon snowboard décide de me lâcher. Une Asnowboard Axel Pauporté de 1999, craqué en deux. C'est le drame. Je redescends en vallée. J'appel tous les shops du coins pour me renseigner pour une paire de latte. C'est finalement Sport 2000 qui me fait la meilleure offre. Des Movement Thunder avec chaussures et bâtons pour 600 euros. Le bonheur, 40% de réduction. Je craque et retourne chez moi avec mon précieux achat. Dimanche, lundi et mardi seront les périodes d'attentes. Météo Chamonix lance des alertes 4/5 pour les avalanches. Tout bon montagnards sait que si il ne fait pas froid quelques jours de suite la couche ne se sera pas stabilisé et sans Arva c'est un peu quitte ou double. Mieux vaut ne pas jouer au pinpin et attendre que gunth descends. A deux c'est déjà moins risqué. Mercredi soir grosse chute de neige, Gérard arrive enfin. On discute, on regarde les charts, on choisit minutieusement la station qui va nous accueillir. On se décide finalement pour Flaine. Jeudi matin 8h45 planté devant le télésiège, nous attendons patiemment que la machine se mette en route. Il neige à gros flocons. On en a profité pour faire du rodéo avec la punto sur le parking :-). Il fait sacrément froid, mais il a beaucoup neigé. Première piste pour rejoindre le domaine, 10 cm sur la piste. entre 4h du matin et maintenant 10 cm on sent que ça va être le régal. Enfin la première montée jusque 2300 m. Et là comme par magie, une éclaircie, du soleil, on voit passé un pisteur dans facilement 70 cm de fraiche. Ohlalalala on va se gaver. Enfin on s'engage dans le premier hors piste (à noter que la piste ne fait plus partit des endroits ou l'on ride, enfin seulement pour accéder aux remontées). C'est le bonheur total, elle est fraîche aucune trace il y en a pour tous les goûts. Peu de monde dans la station tout est praticable. De la grosse descente à la sapinade dans les bois. Ce sera une journée bien remplie jusqu'à 16h. La meilleure session de l'année vient d'avoir lieu, j'ai les jambes en compotes mais un bonheur sans fin m'inonde. Merci Kaya pour cette pure journée, espèront que ceci puisse se reproduire plus souvent, même si le réchauffement planétaire nous enlève se plaisir, et que les parisiens continuent d'affluer dans nos belles montagnes en 4X4, ben oui sans tout terrain et chaînes, impossible de monter en montage ;-).

Peace

lundi, mars 24, 2008

Les abeilles

Mêmes les abeilles ont droit à leur procès pour dissémination de pollen.

Monsanto tue

Monsanto tue les indiens.

OGM


Les ogm arrivent en force en France. Bien que la majorité de la population n'en veut pas, Monsanto réussi quand même à nous en faire manger. Mmhhhhh la démocratie qu'elle beau concept.

Voici donc la carte que vous pouvez retrouver sur le site officiel des OGM en France ici .

Plus d'information sur l'ogre Monsanto sur Arte âme sensible se retenir.

mercredi, février 06, 2008

What would you do if?

The bear the star and the chicks





Ah children

Méfier vous des  moutons sur internet





La saga des Pubs

Cette semaine c'est la saga des pubs sur the jonction. 




Merci uncle tom

Le nain

Es ce possible d'être plus bête dans une publicité? Je vous le demande





mardi, février 05, 2008

Freeride super Extreme

Plus extreme je ne vois pas
1: 210 pieds soit 64 metres
2:230 pieds soit 70 mètres
3:245 pieds soit 73 mètres

Et oui être un dingue ca s'entretiens

It was you

It was you




mardi, janvier 08, 2008

Et maintenant?

Dominique Bourg, de l'université de Lausanne, ne croit pas que la technologie puisse prévenir à elle seule les catastrophes climatiques. rencontre avec un philosophe de l'environnement.

(Reflex) Quel est le rôle d'un philosophe dans un institut qui s'intéresse plutôt aux sciences dures?

(DB) Le diagnostic climatique en lui-même est une question de sciences dures (physiques mathématiques informatique etc......). Mais le fait de réfléchir aux raisons qui ont mené l'homme à aune relation dramatique avec son environnement relève plutôt de la philosophie. Réfléchir sur les limites des techniques comme réponse au problème est également philosophique. Enfin, si vous réfléchissez aux raisons pour lesquelles, en dépit d'un diagnostic assez clair de la communauté scientifique, les réponses semblent d'une timidité sans proportion avec le problème, c'est encore de la philosophie. 
Le climat pose des questions proprement métaphysiques. Imaginons que la situation dérape complètement et que les scénarii les plus noirs se réalisent, Il s'agirait d'une épreuve pour l'humanité comme elle n'e a jamais vécue. Immanquablement, elle poserait alors la question du sens de l'action humaine.

(Reflex) Comment avons-nous fait pour nous retrouver dans cette situation?

(DB) Les grandes civilisations ont une profondeur de quatre à cinq milles ans, mais la crise climatique a été constatée dans les soixante dernières années. Je me souviens d'un article d'une revue de vulgarisation, Science et Vie, de mai 1959. C'était un an après le commencement des travaux de Charles Keeling sous la direction de Roger Revelle (voir film de Al Gore ). Keeling, physicien, mesurait quotidiennement la concentration de CO2 dans l'air. A l'époque, des scientifiques comme Revelle estimaient déjà que le climat risquerait de devenir le grand problème de la fin du XXème et du début du XXIème siècle. Or que dit l'éditorial du journal? Que les scientifiques ont raison de s'inquiéter, car il s'agit d'un phénomène qui peut devenir dangereux. Mais il estime surtout qu'en l'an 2000, nos savant - on disait encore "nos savants" - auront résolu le problème et que la question du climat relèvera du simple maniement  d'un thermostat!
E entendre certaines personnes, le discours n'a pas changé :"Bonnes gens, dormez sur vos deux oreilles, la technologie nous sauvera!" Cela fait rire un peu jaune e philosophe des techniques que je suis.

(Reflex) Pourquoi?

(DB) Il y a derrière nous près d'un siècle et demi d'essor technologique, auquel nous devons notre confort. Quel en est le résultat? Une explosion de la consommation d'énergie et des flux de matières. De fait penser que la technologie va résoudre ces problèmes paraît assez délicat, vu que le résultat des 150 dernières années démontre plutôt le contraire. A chaque fois qu'une technologie réalise un gain sur un plan, cela se traduit par des opportunités nouvelles de consommation matière/énergie. Vous baissez les coûts et vous libérez une manne financière qui, grâce à d'autres progrès technologiques, va pouvoir s'investir dans d'autres objets, qui à leur tour vont susciter une nouvelle consommation de matières et d'énergie.

(Reflex) Pourtant vous n'êtes pas contre le progrès technologique.

(DB) Il est nécessaire de s'appuyer sur les technologies, mais elles ne suffisent pas. En matière de climat, les instruments les plus puissants sont économiques. Ce sont les marchés d'émissions négociables, les taxes carbones, etc. Ces instruments sont faits pour éviter les effets de rebonds.

(Reflex) Est-ce faisable à l'échelle mondiale?

(DB) Ca s'esquisse. L'Europe a mis timidement en place quelques instruments, qu'il faudra rapidement renforcer. Et c'est là la grande difficulté. Le climat que nous allons subir en 2050, grosso modo, est déjà plié- Les efforts que nous devons faire serviront pour la seconde moitié de ce siècle.
Si nous souhaitons atteindre l'objectif de l'UE - diviser par deux l'ensemble des émissions mondiales à l'horizon 2050 -, il faudrait commencer par les stabiliser dés 2015. Après, il faudra les réduire de 3% par an. Si nous laissons filer les émissions quelques décennies encore. l'horreur sera au rendez-vous à compter de la seconde moitié du siècle. On ne pourra plus rien faire ensuite. Nous n'avons jamais été confrontés à ce genre de problème. Pour agir il n'est pas nécessaire d'attendre un accord à l'échelle des 180-190 pays que compte la Terre. Un accord multilatéral Chine, Inde Europe et Etats-Unis, suffirait pour avoir quelque chose de très significatif. 

(Reflex) Parmi ces quatre acteurs, seule l'Europe s'intéresse au problème.

(DB) Ce n'est pas tout a fait vrai. Les Etats-Unis ne se réduisent pas à l'administration Bush qui, notons-le, plaide désormais pour des accords volontaires. Onze états américains sont très pro-actifs, surtout la Californie. En chine, les élites sont très au courant du problème. Ils évaluent les dégâts environnementaux, qui représenteront pour eux jusqu'à 20% de leur PNB par an.


Travailler moins pour gagner mieux et vivre mieux

Nicolas Sarkosy ne cesse de le répéter :" Les français veulent travailler plus pour gagner plus." Le président se trompe peut-être d'époque. Ailleurs, en Suède, en Nouvelle Zélande, au Royaume-Uni, nombreux sont ceux qui ont pris un chemin tout autre. En réduisant leur temps de travaille, en tournant le dos à l'hyperconsommation, en choisissant le partage et l'entraide, en protégeant l'environnement. On les appelle les adeptes de la simplicité volontaire. Et 2008, avec ou sans récession, pourrait voir leurs idées se diffuser.

Vive la décroissance

Les adeptes de la décroissance (downshifters ou downsizers) vivent dans les grandes villes comme dans les petites, mais aussi à la campagne. Ils traversent les générations et les professions mais la plupart appartiennent aux classes moyennes ou supérieures. Ils parlent de liberté, de redécouverte des plaisirs simples, de bien être, d'harmonie. Ils savent que moins peut être plus. Peut-être certains sont-ils vos voisins. D'ailleurs avec la hausse des prix de l'alimentation, le poids de l'énergie dans les budgets et le spectre toujours présent d'un effondrement du marché de l'immobilier , tout le monde pourrait bientôt avoir à s'efforcer de vivre mieux avec moins.
Dans le livre Affluenza (terme désignant le "complexe d'opulence), Clive Hamilton, directeur de l'Australian Institute, un groupe de réflexion plutôt de gauche, définit ainsi les adeptes de la décroissance: ce sont "des individus qui procèdent à un changement volontaire et à long terme de leur mode de vie, passant par des revenus sensiblement moins élevés et par une baisse de leur consommation", et qui aspirent à mener une vie plus épanouissante, ayant plus de sens. Libérés du joug de la routine capitaliste, ils travaillent moins et dépensent moins, et le font de façon plus constructive.
L'ouvrage Affluenza est ne dissection accablante de la perversion des valeurs de l'hyperconsommation. Les adeptes de la simplicité volontaire, assurent les auteurs forment une force sociale puissante mais très méconnue, en butte à la culture de la consommation frénétique. Selon une étude de 2002 citée dans l'ouvrage, 23% des adultes australiens ont décéléré d'une facon ou d'une autre au cours des dix dernières années précédentes. Et Clive Hamilton estime que ce chiffre est en progression.
Souvent. le choix de lever le pied part de considération pratiques, mais le réexamen critique qu'il entraîne conduit à une prise de conscience écologique. Ce fut le cas pour Bevan Woodward et son épouse Gera. Quand ils se sont rencontrés, ils étaient tout deux en train de revoir leur façon de vivre pour être en phase avec leur nouvelles valeurs. Bevan a quitté son emploi de directeur commercial il y a dix ans après s'être rendu compte qu'il était profondément malheureux et qu'une Harley Davidson ou une énième chemise à 300 $ n'y changerait rien. Gera, qui gagnait autrefois jusqu'a 100.000$ par an dans le marketing, a vu ses valeurs changer après la naissance de son fils Jerome. Elle travaille aujourd'hui pour Plunket, une société néo-zélandaise de soins de santé pour les enfants. Bevan de son côté est devenu fou de vélo. Il dirige désormais un groupe de défense des intérêts des cyclistes et mène des actions de sensibilisation pour des organisme écologistes et sociaux, pour un salaire bien loin de ce qu'il gagnait auparavant. Le couple projette par ailleurs de s'installer dans un écovillage.
Le bien être, que ce soit au sens moral ou en tant que plaisir, voilà ce qui a conduit Niki Harre et son mari, Keith Thomas, à la décroissance dans leur vie de famille. Keith, qui travaillait comme artiste, s'est lancé dans la plantation, l'entretien de potagers
et de vergers dans la région de Auckland. Niki, qui est la soeur de la femme politique aujourd'hui retirée Leila Harre, est psychologue à l'université d'Auckland. Tous deux tiennent compte des répercussions sociales et écologiques de tout ce qu'ils consomment, et cela se traduit par une décroissance progressive. "il suffit de lire un article sur les mefaits des verres en plastique et vous ne pouvez plus vous en servir, explique Keith Thomas. Cela finit par faire partie de qui vous êtes.". Niki précise: "Bien sûr, on fait des entorses, mais on les regrette. Cela nous est désagréable".
Leur but? Redonner un sens au "vivre ensemble"
Avoir un comportement respectueux de l'environnement n'est ni difficile ni pénible, assurent-ils. "A certains égards c'est plus compliqué du point de vue pratique, il faut évaluer tout ce qu'on fait, reconnaît Niki Harre. Mais ce mode de vie a ceci de beaucoup plus simple que vous vous appuyez sur un cadre solide pour déterminer tout ce que vous faites. Cela clarifie tout."
En 1981 Duane Elgin créa l'expression "simplicité volontaire" pour définir la démarche des individus voulant vivre mieux avec moins consommer de facon responsable et faire l'examen de leur vie pour déterminer ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Loin d'être un renoncement au matérialisme , une vision romantique de la pauvreté  ou même une privation auto-infligée , la philosophie  de la simplicité volontaire consiste à vivre selon ses moyens et ses valeurs. Et cette volonté de simplicité, assurent ses partisans, commence à se manifester dans la culture populaire: en témoignent la mode architecturale des lignes modernes claires ou ces "consultants" que l'on paie pour venir désencombrer sa maison. On note également que les jeunes gens d'une vingtaine d'année appliquent à la simplicité volontaire avant même d'entrés en surchauffe. Michelle Boag, qui dirige PR people. une agence qui recrute des chargés de relations publiques, est étonnée par le nombre de personnes ayant la vingtaine ou la trentaine qui refusent de trimer pour monter sans la hiérarchie, cherchant plutôt un bon salaire pour 30 heures de travail hebdomadaire. 
Niki Hare et Keith Thomas on intensifié progressivement leurs pratiques écologiques: consommation d'oeufs de poules élevées en plein air, passage de deux voitures à une seule, véo pour aller au travail, résistance à la tentation de tout faire rénover.
Derrière la maison, le potager de Keith est verdoyant. "On a l'air plutôt barrés, mais en fait on est tout a fait normaux", plaisante Niki. Les deux plus jeunes enfants de Niki et Keith vont à l'école à vélo ; tous deux ont été renversés par des voitures sortant d'une allée, mais ils s'en sont sortis avec quelques égratignures. La plupart du temps, Niki parcourt elle aussi à bicyclette les 6 kilomètres qui la séparent de son lieu de travail, en ville. La famille est membre du SALT, sigle de Slower And Less Trafic, une association de quartier qui compte plus de 200 membres. Leur but? Redonner un sens au "vivre ensemble" tout en améliorant la sécurité dans la rue,. Niki HArret et Keith Thomas se refusent par ailleurs de conduire leurs enfants à l'autre bout de la région pour leurs activités extra-scolaires, comme ce voisin qui a fait 55 kilomètres en voiture pour amener son fils de 11 ans à  son match de rugby. 

Extraits The New Zealand Herald